Aujourd’hui, un tilleul a été planté sur l’esplanade de la rue Louis Barthou. Cette opération d’apparence anodine est le symbole de l’achèvement prochain de l’un des plus gros projets du mandat : la réhabilitation de l’axe Barthou-Révol.
Comme l’a rappelé la 1ère adjointe Marie-Lyse Bistué, les riverains, les commerçants, et la population dans son ensemble, avaient été consultés sur les principes d’aménagement, dès 2022. C’est leur esprit que l’on retrouve aujourd’hui dans les rues rénovées, et dans les principes d’aménagement du belvédère de la rue Louis Barthou.
« C’est avec les habitants qu’a été conçu cet aménagement, a expliqué Marie-Lyse Bistué. On colle à la demande citoyenne ! Nous avons également mené une « étude d’impact sur la santé » pour garantir des niveaux de bruit, d’accessibilité, de mixité sociale et de genre. Cet endroit sera une véritable réussite, attendue par les Oloronais. »
Rappelons qu’avant d’en prévoir les plantations, le chantier du belvédère a traversé des épreuves ! Tout d’abord, le rachat par la Ville de l’immeuble Rousso a pris du temps. Ensuite, il a fallu faire face à la surprise du désamiantage du site. Puis, une fois l’immeuble déconstruit, un souci de structure a nécessité consolider les deux pignons de part et d’autre du belvédère en maçonnerie. « Merci à tous pour ce chantier, a précisé la 1ère adjointe : les services techniques qui en ont eu quelques sueurs froides, les architectes, les riverains et mon collègue Jean Contou-Carrère. J’ai aussi une pensée pour Jean-Maurice Cabannes qui a commencé les études de ce chantier. »
Jean Contou-Carrère a salué l’aboutissement d’un des « plus beaux projets de notre mandat ». « Rappelons que ce projet avait démarré en 2021 et 2022 par un contraignant chantier de réhabilitation des réseaux de gaz de la rue Barthou, que la municipalité avait décidé de transformer en opportunité pour réhabiliter la rue, ainsi que la rue Révol dans sa continuité. C’était plus qu’une simple rénovation : une vraie modernisation. »
L’architecte mandataire, Mariette Marty, se souviendra d’un « beau travail d’équipe, dans la compréhension mutuelle, qui a permis de franchir tous les obstacles ». Elle espère que ce belvédère donnera une respiration dans le linéaire de la rue, un lien végétal.
A propos du végétal justement, l’architecte paysagiste Gaëlle Mané a détaillé le projet de plantation qui s’articule autour d’un tilleul à petite feuilles de près de 5 m et qui mesurera une dizaine de mètres à terme. Autour, sept arbres de dimension plus modeste, formés en cépée, animeront le belvédère au cours des saisons : pommiers, cerisiers d’ornement, et cornouillers.
Les massifs reprennent en grande partie la palette végétale de la rue Barthou. Ils sont composés d’un ensemble d’arbustes, notamment hortensias et rhododendron, et de plantes plus légères de types vivaces à fleur et graminées. On retrouvera notamment les fougères à l’ombre, accompagnées d’anémones et d’hellébores, et un mélanges de sauges arbustives colorées, euphorbes et spirées au soleil.
A savoir !
Une cuve a été placée en sous-sol pour récupérer l’eau de pluie nécessaire à l’arrosage automatique des espaces verts. C’est un sujet primordial, qui d’ailleurs avait été évoqué lors des réunions, les citoyens s’étant montrés très sensibilisés à cette problématique.
Calendrier
Jusqu’à fin juillet : aménagement du belvédère
Août : pause
Septembre : pose des dallages sur la rue
Les principes d’aménagement
- « jouer » grâce à la balançoire, d’un modèle ludique pour tous les âges : on en retrouve fréquemment dans les pays anglo-saxons, il s’agit d’une balançoire avec une grande corde tressée sur laquelle toutes les générations peuvent se balancer ou se poser, assis ou debout.
- « rencontrer » avec le grand banc courbe : dès le début de la concertation en octobre 2022, le public devait donner son avis sur des idées d’aménagement et un banc de ce type avait été largement plébiscité.
- « s’attabler » avec la grande table et les deux plus petites (matières : bois et métal)
- « flâner » avec les nombreuses assises, bancs, murets bas : à noter, la présence de tabourets en rondin, provenant des troncs écorcés par les citoyens dans le cadre du projet de la Friche.
- « ombrager » avec les nombreux végétaux plantés, créant un ilot de fraicheur d’autant plus bienvenu que la rue Barthou est urbaine et à dominante minérale, contrairement à la rue Révol qui a été très largement végétalisée.
- « animer » avec les espaces libres maintenus et l’éclairage suspendu type guinguette (couleur route orangé, identique à celle de la balançoire)
- « partager » avec les éléments (tables, balançoire, etc.) propices au jeu et à la discussion
